La période d’essai permet aux entreprises et aux nouveaux embauchés de se laisser le temps de vérifier qu’ils ont fait le bon choix. Mais cette opportunité est parfois gâchée faute d’une attention et de moyens suffisants. Voici quelques conseils pour optimiser cette période décisive, qui va couronner le recrutement ou, au contraire, le réduire à néant.
Si les histoires d’amour « se terminent mal en général », ce n’est heureusement pas le cas pour toutes les périodes d’essai !
Selon, une étude réalisée par le cabinet Mazart*, 1 CDI sur 6, tous secteurs confondus, n’est pas confirmé à l’issue de la période d’essai, tant du fait de l’employeur que de celui du salarié. La vigilance est donc de rigueur.
Même si elle n’est pas obligatoire, la période d’essai est fortement conseillée, car elle donne aux deux parties un laps de temps pour évaluer s’ils sont bien faits l’un pour l’autre. Elle représente une occasion unique pour le recruteur de vérifier qu’il a fait le bon choix et que les filtres successifs des étapes du recrutement (CV, entretiens, tests…) ont été efficaces, mais pas seulement….. Ce sera pour vous l’occasion de voir à qui vous avez à faire : au-delà des compétences, vous pourrez alors juger de son comportement (ponctualité, politesse, etc.) et de sa capacité d’adaptation.
Mettre tous les moyens pour transformer l’essai
Pour mettre toutes les chances de votre côté, faites de la période d’essai une véritable période d’intégration. D’une part pour envoyer des signaux positifs au recruté et d’autre part, pour lui donner tous les moyens et les informations nécessaires pour qu’il puisse s’intégrer rapidement au sein de son équipe et faire valoir ses compétences. Il n’est jamais simple d’arriver dans une nouvelle entreprise et de comprendre son fonctionnement, sa culture et ses codes.
Assurer un suivi chaque semaine et tout au long de cette période permet d’échanger et de rectifier si besoin certains dysfonctionnements. A la fin de la période, si l’essai est concluant, n’hésitez pas à communiquer la bonne nouvelle au salarié et à le féliciter. C’est aussi le moment de revenir sur les points positifs et sur ceux où il peut encore s’améliorer. Si à l’inverse, le candidat ne donne pas satisfaction, vous n’êtes pas obligé d’attendre la fin de la période d’essai et vous pouvez l’interrompre, en respectant au préalable un préavis.
Les risques d’échecs : comment les éviter ?
Une période d’essai qui se solde par le départ du salarié doit être considérée comme une alerte et un autodiagnostic doit être mené :
Est-ce que le manager ou l’équipe ont-ils bien intégré et accompagné le nouveau venu ?
Le poste pourvu devait-il être adapté ?
Une formation aurait-elle dû être proposée ?
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