Ils sont 43 % à être satisfaits de leur salaire quand il arrive sur leur compte bancaire. Ce qui fait moins d’un Français sur deux. C’est ce qui ressort d’uneétude menée par ADP intitulée « Révélez vos talents ».
L’étude, qui porte sur plus de 2500 salariés en France, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, met en évidence que seul un Européen sur 10 déclare être déçu.
Le malaise salarial serait-il donc un mal français ?
D’après l’étude, ce sont les Anglais qui se déclarent les plus heureux au moment de la paie (23 %) contre seulement 9 % des Français. Toutefois, les Anglais ne sont que 30 % à se déclarer satisfaits de leur paie loin derrière les Hollandais (56 %) et les Allemands (49 %). Les Français sont les Européens qui sont le plus souvent déçus par leur salaire (14 %) tandis qu’aux Pays-Bas seulement 5 % se disent déçus.
Une façon différente de dépenser son salaire
Les Français utilisent leur revenu disponible en priorité pour … épargner (24 %), contre seulement 15 % des Italiens. C’est sans doute ce qui engage une perception différente et donc cette déception puisque les Français n’utilisent pas cet argent immédiatement dans des achats du quotidien. Par exemple, en France, les vacances ne sont que le troisième poste de dépense. Elles sont prioritaires pour seulement 18 % des Français (contrairement à nos voisins hollandais (27 %) et Italiens (25 %). Enfin malgré une culture française conviviale, les salariés français dépensent moins pour faire la fête et en sorties culturelles (10 %) que ceux d’Outre-Manche (21 %).
Il y aurait donc un malaise salarial en France.
Répondre à ses envies et ses besoins : principale motivation pour aller travailler
L’étude ADP met aussi en lumière le rapport entre la motivation et le fait de gagner de l’argent. Pour 51 % des Européens, travailler permet surtout de gagner un salaire qui répondra à ses besoins et ses envies. L’amour de son travail, de son entreprise ou simplement le plaisir de travailler sont des notions motivantes pour seulement 20 % des salariés.
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